Jeff Mills

Profondément habité par la science-fiction, le DJ, producteur et artiste Jeff Mills en adopte d’emblée les idées, les concepts, les histoires et l’esthétique. À la conquête de l’espace, sa musique incarne le futur, en respectant le passé, tout en restant bien dans le présent. Dès le début, ses premières sorties explorent des thèmes futuristes et de science-fiction notamment dans Mutant theory, Tomorrow, Art / UFO, Time Machine et Alpha Centauri. Pour Jeff Mills, le futur est un puissant moteur de création.

Les années 2000, sont un tournant dans la carrière artistique de Mills.
Jeff Mills ne s’est jamais contenté dans son statut de DJ et a continué à multiplier les performances uniques. En créant la bande originale de Metropolis de Fritz Lang en 2000, Jeff Mills s’entiche des inspirations  faites d’utopies, de pensées futuristes et d’une véritable passion pour les mondes et scénarios de science-fiction. En 2001, il conçoit Mono, une sculpture et installation inspirée du film de Stanley Kubrick 2001 : A Space Odyssey qui a été exposée au Musée de la CECC pendant le Festival Sonar à Barcelone.

Après la bande originale de Metropolis, Jeff Mills a participé à de nombreux projets de bandes originales de films en collaborant avec la Cinémathèque Française et la Cité de la Musique à Paris, notamment sur les films Cheat (Cecil B. DeMille), October (Sergei Eisenstein), Fantastic Voyage (Richard Fleischer), Etudes sur Paris (André Sauvage) et Woman In The Moon (Fritz Lang).

“Space is our destiny so let the punishment begin”.