Kittin
label :
Nobody's Bizzness - wSpheredernières dates au Sucre :
Grenoble, les années 90. Caroline Hervé, alors âgée de 17 ans et étudiante en école d’Art, ne rate pas l’émergence des raves en France. Inspirée par l’électro minimale de Ritchie Hawtin ou le son plus expérimental du britannique Autechre, la future Miss Kittin se forme au djing. Elle rencontre Michel Amato alias The Hacker, co-fondateur du label Goodlife, avec qui elle collaborera tout au long de sa carrière.
Mais elle doit son premier EP à Dj Hell. Champagne !, sort sur le label International Deejay Gigolo du producteur emblématique. Dès lors la voix de Miss Kittin commence à résonner auprès d’un public international.
En 2001, le titre « Franck Sinatra » issu du « First Album » de The Hacker et Miss Kittin voit le jour. Sur cet album aux lourdes basses et aux synthétiseurs bien présents, les paroles sont crues, innocentes et désabusées à la fois. Miss Kittin y pose sa voix suave un brin glam Rock.
C’est donc logiquement que Félix Da Housecat lui propose, la même année, un featuring sur l’album Kittenz and Thee Glitz, via les titres Madame Hollywood et Silver Screen.
S’ensuit, à partir de 2002, des compilations sous son propre nom (Miss Kittin On The Road), un premier album solo (Batbox, en 2008) et de nombreuses collaborations avec Steve Bug, Ellen Allien, ou encore avec Vitalic, avec qui elle se produit régulièrement sur scène.
L’album Two (2009), sorti sur le label commun créé avec The Hacker nobody’s bizzness ne peut que convaincre tant il recèle une multitude de tubes. Le style du duo Kittin/The Hacker fonctionne à plein régime. Le talent de Miss Kittin n’est plus à prouver et sa carrière est lancée.
En juin 2010, elle assure la première partie du groupe Indochine au stade de France. Aujourd’hui, on la retrouve régulièrement sur plusieurs DJ Set et son sens de la sélection aiguisée l’amène à se produire dans plusieurs festivals : Le Scopitone à Nantes, Nuits sonores à Lyon, ou encore le Womb de Tokyo et dans les plus grands clubs européens.