DVS1

label :

HUSH - Klockworks - Transmat
Minneapolis, États-Unis

dernières dates au Sucre :

dimanche 24 avril 2022
dimanche 16 octobre 2016
dimanche 18 octobre 2015
dimanche 22 septembre 2013

Le statut de DVS1 en tant que l’un des DJ les plus vénérés au monde est fondé sur un amour universel de la musique, un profond respect pour son métier et une expérience de la scène rave du Midwest des années 90. Ses sets, puissants et énergiques, font honneur à ces racines tout en témoignant d’une polyvalence, d’une sensibilité et d’une compréhension de la manière de faire danser les gens qui ne peuvent être obtenues qu’après des années d’engagement à repousser les limites du son dans les institutions de clubbing les plus renommées, dont le Berghain/Panorama Bar, où il est l’un des rares résidents capables de travailler sur les deux étages. Qu’il déroule un set de house rare ou de techno pure et dure dans des salles noires, l’expérience DVS1 est inoubliable.

L’histoire de Khutoretsky commence à Minneapolis, la ville d’adoption de sa famille émigrée de Saint-Pétersbourg. Adolescent rebelle, il s’est immergé dans la culture rave, organisant des fêtes avec des systèmes de sonorisation massifs, créant son propre club et s’approvisionnant en musique, prémices d’une collection qui dépasse aujourd’hui les 30 000 disques. DVS1 a acquis une notoriété locale en tant que promoteur et DJ, mais il a fallu une paire de disques sur Klockworks et Transmat pour que son nom transcende la scène que ses légendaires soirées DIY avaient allumée. Le point central de cette opération était HUSH, une équipe de promotion et de sound system qui englobe désormais un label qui, en 2016, a célébré son 20e anniversaire avec HUSH20, une sortie de production rare mais typiquement pointue de DVS1 lui-même, avec un accent sur le type de techno raffinée et puriste qu’il a contribué à la compilation Ostgut Ton Zehn et qu’il expose à travers son mix Fabric 96.

Fort de ces premières expériences et d’une réputation internationale grandissante, Khutoretsky a apporté sa vision du Midwest en Europe. C’est là que se trouve l’inspiration pour « The Wall of Sound » – un projet expérimental, en constante évolution, qui remplace le DJ à l’avant de la salle par une pile d’enceintes par lesquelles DVS1 offre une expérience sociologique dans le contexte de la vie nocturne qui est plus qu’un simple format de fête. Depuis sa première édition en 2015, des artistes comme Jeff Mills, Oscar Mulero, Blawan et Helena Hauff ont enflammé le mur. De plus, ses soirées Curates/Invites renvoient à ces premiers jours en écartant les heures fixes et les horaires ; attendez-vous à de rares back-to-backs, à des sets longs et prolongés, et à un riche éclectisme sonore.

Les intérêts de DVS1 ne se limitent pas à être un DJ ou un artiste conceptuel poussant une esthétique qui porte les valeurs underground dans lesquelles il a grandi. Il s’est également exprimé de manière critique à travers des interviews et des publications partageant ses opinions sur les défis et les problèmes auxquels est confrontée la communauté de la musique électronique, notamment à travers son essai sur la bataille entre l’art et le divertissement et l’importance des politiques sans caméra. En octobre 2019, Khutoretsky a lancé S.O.S. (Support Organize Sustain), une initiative indépendante visant à promouvoir la communauté et l’art dans la musique électronique par le biais de panels, de présentations, de tables rondes et plus encore. En se concentrant sur les valeurs fondamentales de la culture de la musique de danse, S.O.S. a pour mission claire de fournir une plateforme ouverte d’échange tout en aidant à pousser les changements nécessaires dans les années à venir.

DVS1 partage désormais tout son temps entre Minneapolis et l’Europe, où se trouve le projet berlinois MONOM, un espace studio qu’il a cofondé et où se trouve l’une des deux seules configurations 4DSOUND, l’instrument de son spatial le plus avancé au monde. Il passe le reste de son temps à faire des tournées, à distribuer ses disques préférés et ses armes secrètes, dont plusieurs sont ensuite apparus sur Mistress Recordings, un sous-label HUSH pour d’autres artistes qui permet un plus large éventail d’esthétiques et reflète ses goûts musicaux très variés. Qu’il s’agisse de gestion de label, de DJ ou de production, DVS1 est un artiste qui reste fidèle à son passé sans jamais perdre de vue l’avenir.