Guilhem Meier

label :

Dur et Doux
Lyon, France

dernières dates au Sucre :

lundi 21 mars 2022

Guilhem grandit avec un père compositeur de musique contemporaine (Daniel Meier), et une mère chanteuse (Florence Meier), œuvrant également dans des ensembles de musique ancienne. C’est vers 14 ans qu’il apprend en autodidacte la guitare, la batterie, la composition et le chant. Puis, il étudie vers 19 ans auprès de son père la composition, l’harmonie et contrepoint , puis au Conservatoire de Lyon pour y étudier le jazz, et musiques afro-cubaines et le cursus de composition (acoustique et acousmatique), pour y obtenir ses diplômes en 2006. Il suit des masterclass de composition avec Helmut LACHENMANN, Peter EÖTVÖS, Gérard PESSON, Alain SAVOURET… Il effectue divers stages d’informatique musicale (IRCAM, CFSM).

Il fait partie du Grolektif en 2002, dans lequel il participe et fonde de nombreux projets jazz, comme Bigre !, Dof, Icsis, Thôt agrandit… Il chante également au sein de l’ensemble de musique ancienne et baroque Da Camera.

Puis, au sein du collectif Dur et Doux, il compose et joue dans plusieurs groupes, comme Pili Coït (indie pop), Poil (rock noise progressif), Ukandanz (éthio-crunch), Piniol (math rock) avec lesquels il effectue de nombreuses tournées dans le monde (Europe, Japon, USA, Colombie, Malaisie, Chine, Ethiopie,…), joue dans de nombreux festivals (Moers, Lincoln Center (New York), Sukyaki fest (Japon), Rain Forest (Malaisie), Nuits de Fourvière (Lyon)…) et sort des albums régulièrement.

 

Il compose régulièrement pour divers ensembles contemporains comme Op.Cit (Guillaume Bourgogne), l’orchestre symphonique du CRR de Clermont-Fd, les Percussions de Treffort et les 6 voix solistes…

Il développe depuis 2017 une forme solo, « L.F.ant », dans laquelle il élabore une lutherie acoustique et électrique spécifique. Il explore dans l’improvisation de nouveaux gestes, de nouveaux processus sonores.

Il crée en 2017 le spectacle « Chaos » , où son écriture musicale s’allie aux gestes dansés de Maria Gasca. Danseuse et batteur sont équipés de capteurs de mouvement qui génèrent, modulent, et spatialisent en 8 points le son. Il en développe la lutherie informatique.

Il élabore actuellement un spectacle philosophique autour de Tchouang Tseu, « un poisson nommé Kun », dans lequel théâtre d’ombre, musique et texte se partage la narration (Avec Yi Ping Yang, Antoine Truchi, Ophélie Kern).

Avec le groupe Poil, ils travaillent actuellement à un répertoire sur un chant traditionnel japonais, « le dit des Heiké » dans lequel ils accueillent la chanteuse/joueuse de biwa Junko Ueda.