Stacey Pullen

label :

Transmat
Detroit, États-Unis

dernières dates au Sucre :

dimanche 16 avril 2017

Stacey Pullen fait partie de cette deuxième vague de producteurs techno de Detroit qui a grandi sous le regard attentif des légendes locales Derrick May, Juan Atkins et Kevin Saunderson.

Il commence pourtant par la flûte à 9 ans, avant de varier les instruments et de toucher à tout. En 1985 au collège, alors qu’il est batteur dans un groupe de musique, Stacey s’essaye au mix et aux platines depuis que ses amis n’arrêtent pas de parler d’un certain… Jeff Mills.  La machine est lancée, Stacey Pullen mixe en club, « The Primadonna » et y rencontre des artistes comme Alan Ester. Plus tard, il alterne entre cours à l’université en semaine dans le Tennessee et djing à Detroit le week-end. Mais très vite il réalise que son avenir sera derrière le booth et pas derrière un bureau. De retour à Detroit, il côtoie régulièrement Derrick May qui l’invite à mixer de temps en temps avec lui. La légende voit un fort potentiel chez le jeune DJ et l’exige de travailler plus dur et de rester plus longtemps en studio.

Quelques années plus tard, en 1992, Derrick May lui propose de remixer des tracks de son ami Kevin Saunderson. Le remix est réussi et Stacey enchaine sur les sorties de The Prodigy et de May himself.

En 1993, Derrick passe la majeure partie de l’année en Europe et propose à son protégé de l’accompagner sur certaines dates. Ainsi Stacey découvre le Ministry Of The Sound à Londres, le Rex Club à Paris et rencontre des futurs cracks comme Laurent Garnier, De Woolf et Renaat de R&S Records sur lequel il signe un album sous le nom de Silent Phase. Durant le reste des années 90, Stacey enchaine les dates aux États Unis, en Europe et depuis la fin des 90s en Australie ou encore au Japon.

Dans les années 2000, alors que le vinyle commence à disparaitre au profit du CD et du mp3, le Détroitien enchaine 8 années consécutives d’événements et de tournées.

Réputé pour la qualité de ses sets, expérimentaux, aventureux voire quasi spirituels, Stacey Pullen mets un accent sur la passion et l’innovation du djing. Pour lui, il n’y a pas deux sets semblables, chaque composition est unique et son rapport au public diffère de l’atmosphère dans laquelle il se trouve. Stacey Pullen s’est toujours fié à un seul et même objectif : être innovant.