Theo Parrish
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Sound Signaturedernières dates au Sucre :
Difficile de résumer synthétiquement la carrière de Theo Parrish ainsi que l’impact qu’il exerce sur la house music, tant il est unanimement considéré comme un monstre sacré de la musique. Avec un style inimitable qui puise dans la soul, le disco et le funk de la culture afro-américaine, il s’est construit un son à la fois psychédélique, hypnotique et évidemment dansant.
Né à Chicago mais aujourd’hui surtout affilié à la scène de Detroit, Theo grandit bercé par les mélodies de Miles Davis, Jimi Hendrix, Stevie Wonder, Nina Simone et Bob Marley, il s’intéresse ensuite à la dance music inspiré par les héros du genre : Ron Hardy, Frankie Knuckles, Larry Heard, Lil Louis…
Ultra-précoce, il commence à mixer et à produire dès l’âge de 13 ans, puis va étudier à la Kansas City Art Institute d’où il sort diplômé en 94. Il y théorise notamment la « Sound Sculpture » ou « sculpture sonore », une façon spécifique d’orchestrer instruments live, samples de voix, boucles, et toutes sortes d’enregistrements…
Après ses études, Theo Parrish déménage à Detroit, véritable Mecque de la house, où il s’immerge pleinement dans la scène. La suite est une succession de contributions fondamentales à la musique électronique : Avec Moodymann, Rick Wilhite et Marcellus Pittman, il fonde en 97 une dream team du groove qui porte le nom de Three Chairs. La même année, il lance également le label Sound Signature sur lequel il sortira la majorité de sa discographie, même s’il a également signé sur les références que sont KDJ et Peacefrog.
Un simple tour sur Discogs permet de mesurer l’insondable productivité du bonhomme, sans même parler de sa cote, avec certains disques atteignant des prix exorbitants. Toujours au top du game, Parrish continue de sortir régulièrement des productions qui forcent l’admiration. En dj-set enfin, il est reconnu comme l’un des tous meilleurs, avec une technique et une versatilité qui font de chacun de ses mixes une expérience avec un grand E. Celles et ceux qui ont eu la chance de le voir jouer à sa mythique résidence au club Plastic People à Londres pourront le confirmer : Il n’y a qu’un Theo Parrish.