Paradis

label :

Riviera
Paris, France

dernières dates au Sucre :

vendredi 16 décembre 2016

Paradis aime prendre son temps. Comme toujours serait-on tenté d’ajouter à propos du duo que forment Simon Mény et Pierre Rousseau. Un premier maxi en 2011 (Parfait Tirage/La Ballade de Jim, réinterprétation du succès d’Alain Souchon), un second en 2012 (Hémisphère/Je m’ennuie), un EP en 2015 (Couleurs Primaires), quelques remixes (notamment pour Christine & The Queens, qu’ils accompagnent en première partie le temps d’une tournée), des collaborations dans la mode (une performance pour un défilé Acne Studios au Centre Pompidou, deux t-shirts avec A.P.C.) et une bande originale entre temps (un court métrage de Sacha Barbin, Mes Amours Décomposé(e)s). A chaque fois l’aura de Paradis a grandi et le duo s’est doucement installé comme l’un des meilleurs espoirs de la scène hexagonale.
L’extase chez Paradis, se niche dans les détails. Une phrase qui ne commence pas tout à fait sur le pied, une note libérée à l’instant magique, une vague de douceur qui vient soudain envelopper une rythmique aiguisée, car ce qui les passionne au fond, c’est le contraste, la dualité, le conflit créatif. C’est parfois douloureux, frustrant, mais le paradis n’est-il pas ce lieu auquel on accède après le combat de la vie sur terre ?